Perds pas ça à l’esprit petit
le temps est précieux
comme une mélodie sinistre
elle nous rappelle le vent
et déjà au son de la nuit
tu te pends.
On se laissera pas crever
par la faim et l’ennui.
On se laissera pas défigurer
par le temps,
on choisit jusqu’à temps
qu’on en soit à supplier.
J’ai jamais cru qu’on vieillirait
ça se voit pas dans le corps
mais le coeur est abîmé
et tu vois maintenant
il faut prendre la décision qui
fera du lendemain la nuit
ou le jour.
Et ce sera le silence mon dernier mot
craché au fond de ta gorge
comme le souvenir.
De t’avoir aimé puis oublié.
Fille, femme et vieille enfin
on a pas vu le temps te passer
sur le corps
mais on oubliera rien de ton talent
ô la muse,
vient là quelques instants,
dans nos vies sans pareil
donner un peu de vie, un peu de mort
à la planitude de nos latitudes.
On s’aimera encore et encore
là pendant des années
si j’te le dis
c’est bien qu’on me l’a enseigné.
A l’errance et aux souvenirs.
Dans l’espoir de vous revoir.
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