Quelque soit l’aventure
nous la vivrons ensemble
atterrés, aspirés
par des monuments de vie
on s’envolera le temps
d’un instant
le temps d’un morçeau
vers un mieux qui parait
qui s’agit qui méprise
nos états d’esprit.
Allons petite, allons l’enfant
prennons par la main
nos idéeaux
il a le silence
et puis il y a toi,
dans le bleu de tes yeux
je verrai la mer,
tu n’auras que la nuit noire en réponse
mais ce n’est rien,
nous nous aimerons quand même.
L’enfance comme abris
on chahutera nos esprits
tourmentés par dame la vie
instructrice de nos émois.
Allez, dansons
nous n’y connaissons rien
à cet univers de pensées
mais nous en serons
les fondateurs et par mégarde
on oubliera nos réflexions
les ingratitudes du devenir
et du parvenir.
La rage au ventre,
le noir en fléau
souillant le vêtement et la pensée
tu verras, demain il fera beau
dans nos corps et dans nos coeurs
la vie d’un autre amplifiant
le mouvement de nos membres défunts.
On est pas fous
mais les gens ils sont bien là
pourtant qu’on les a eu !
La vieillesse te portera
le temps qu’elle voudra
la femme indélicate
te cueillant quand il faut
toujours à temps, jamais en retard
C’est toi que j’entends
la muse réconfortée
dans les bras de l’autre
que je n’ai jamais désiré.
Ne perds pas à l’esprit
mon saint esprit
que le corps est vertue dans
le monde insensé de ceux qui vivent
alors noie ton courage à deux mains
quand il sera coulé sous les coups
portés au cou,
coulant doucement au fond
de nos espoirs,
au fin fond tonitruand de l’heure
heureux évènement
tu es la vie qui somnole
le coeur en tourment la bière
en éveil.
Soleil couchant.
Mais qu’est ce que tout ce la signifie ?
Coeur malade et blessé
je suis là dans ton antre
tu m’accueilles comme un frère
et je t’insulte.
Que faire ?
Allez, gémis que diable,
le silence te corrompt donc
comme les autres ?
Solitude adorée je te hais
m’entends tu je te hais !
On claque les chaines
sur les chaines de télé
le ventre soumis à la nausée
ça sonne
ça vaut une bonne somme
de sacrifices et d’hémoglobine
on va cracher tout ça
dans un rayon de nos magasins
vendons, violons les violons
tout est discordance ce soir !
Tu n’iras pas bien loin dans
ton errance, la hache à l’épaule
lâche donc les lâches
lâche la hache et continue,
continue la marche.
On a vu des cercueils rouler sur
des fleuves de sang et d’or
pourquoi pas toi dans ton auto-
réconfort.
Qu’est ce que c’est le silence pour toi
si ce n’est pas la mort
c’est un temps entre deux mots
et moi qui soupire d’en attendre plus
je m’abreuve de ton verbe
et tu me prives,
pour un poison ça,
pour un poison ça tu en es un.
Aimons, crevons d’aimer
nos ennemis, nos muses et nos chemins
le bruit est une vivante mélodie
opposée au fracas de la mort
on fait pas mieux dans le milieu.
On va leur donner une bonne leçon
de meurtrissure
à grands coups de pardons
de mercis et d’envies confuses
déclarons des flammes furieuses
rédemption de l’envie
tu seras le sujet du désir,
je serai ton coeur
battant comme un seul homme
la peau crispée,
affluant de toutesparts
le sang rouge
On s’aimera là dans ton corps vivant
VIVANT !
Et ne perdons pas espoir qu’un jour
tout ça se mette enfin en place
entre les poumons
et le reste des entrailles
le coeur en tenaille
Allez, on est vivant
vivant putain, et seulement pour un temps
ça je te le jure.
Ce n’est pas à la terasse d’un café
dans l’antre d’un saouleur
ou d’un bazar joyeux
Je te dis ça dans le corps,
dans le corps.
Le temps fait perdre de la valeur
à nos esprits
pourtant nous restons là
à contempler nos étoiles,
hé fille du soleil, n’oublions pas
que c’est bien toi que j’aime
plus que la nuit,
plus que les cafés
l’alcool et l’heure de silence même.
Oui la muse,
c’est d’amour et de passion.
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