Le Marcheur 16092003

Spadassin, assassin tortionnaire
violeur de violon
valeureux criminel sans soleil
le sommeil en richesse épuisée
Un humain jugé mauvais marchait.

Ne craignant ni la pluie
ni le vent
l’érudit éructant
n’avait que faire des on dit.
On ne tuera plus l’artifice
pour laisser place enfin
aux supplices, et aux vices
ce soir il y a l’errance
d’une vie dans une autre, ce
soir il y a un homme qui
vogue vers demain.
Destin ?

J’ai un chameau dans le désert
descendant un rapide fou
furieux frontispice cabochard
le marcheur pèlerin est un
vieillard.
Il pleure le vent comme la terre
le feu et la pluie, la foudre
passe encore mais s’adonne à
des cultes étranges devant un
miroir efficace, sans scrupule
complice de la culpabilité
du couple d’images, reflet et
original.
L’homme admirait lui, flâtait
son moi, saisi par l’émoi,
coeur d’émail mouvant, frétillant
glacé et brûlant.

Galant homme que celui qui
s’admire en silence, seul dans
son errance, ému de sa vie
vision de la muse directe
la soumission au corps et à
l’esprit d’un intellect de génie
se confrontant à son égal
mimant son regard, son image et
perfectionnant son lui
luisant, fumant et bavant.

Florentin, flamand et amerloque
Agresseur de chefs d’oeuvres
talentueux jemenfoutiste, barbare
des temps modernes. Inventeur de mots
Un humain jugé mauvais marchait.

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