Le temps est mon ennemi
dans ce requiem à la vie.
Nous avons grillé des étapes
dans la gestion de nos émotions
on a placardé sur mes remparts
des alertes nucléaires.
Ce fut le temps d’un silence
que la mélodie s’est lancée.
Un tempo endiablé
une quête sans scrupule,
du plaisir facile, du désir
hermétique.
Le temps jouait en contre-temps
en pauses et demi-pauses,
en soupirs des railleries
Mais l’absolue naissance
d’un amour fécond restait en
nos esprits comme l’espoir
au fond d’un puits.
Nous avons contaminé nos
pensées de clichés en papier mâché
en masquant la vérité qui s’affichait
sur la partition deux mesures
plus loin.
La force des maux comme synopsis
de la grande aventure.
On ne donnait pas quatre jours
à cette histoire. Alors que ces
jours soient beaux, que ces jours
soient forts.
Une corde tendue tranchante, entre
nos deux vies, à hauteur de cou
pour nous exorciser de nos passions
je fus le premier, peut être le seul
à traverser la corde, coupant
en même temps veines et passions
sang et poison pour l’occasion.
Le temps transforme l’ennui
en une furieuse mélodie.
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