Je suis l’essence
je suis l’existence,
à la vie à la mort
Pleure le vent
le vent de septembre
septembre à ma fenêtre
s’éternise dans un voile sombre
il a fait beau sur novembre
mais maintenant coule la mer
dans les tempêtes de mon esprit.
Colère, ronge le fer
le sel marin balise les salines
sortant de la rouille
fouille le coeur
et trouve les remords,
on souffre le plaisir
et on se sait alors vivant.
Faut-il se sentir vivant pour aimer à ce point la douleur et la mort ?
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