Frappe ma chair et mon ego
Abime jusqu’aux abîmes de ma pensée
trace ta route dans les failles
le chemin tracé mène au coeur
au corps.
Fatigue cette image livide,
Détruit ce cocon de vie,
l’usure dans l’armure
la rend plus friable,
casse le point faible
et coule enfin le sang et les larmes.
Noyé, l’esprit et le corps
dans les maux qui noient la pensée
monte la rage insomniaque
monte la paranoia, ça y est
tu le sens, ton poing fermé
les vibrations qui ondulent sous la peau.
Habitude qui s’efface, tout s’efface
au tableau noir le mot guerre
n’a rien d’une rime douce amer
c’est le combat entre le poing et l’envie
le cerveau censure et son acolyte boureau
si près de l’acte, si prêt.
Brise le corps, brise l’esprit
défends jusqu’au dernier recoin de ton âme
contre les assauts de mes poings
l’image n’est plus, l’intellect n’hait plus.
Et pleure dans ton sang tes erreurs
sous le choc de l’acte, sous le choc du poing.
Frappe ma chair et mon ego
Abime jusqu’aux abîmes de ma pensée
trace sa route dans les failles
le chemin tracé mène à la rage
du coeur au corps.
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