Foutue richesse, on patauge dans l’incertitude,
courir ou ne pas courir, arriver en retard
ou plaider le réveil défectueux, facile méprise
je frise l’insolence, sol en silence errance
le lait donne de la saveur au blé, le lait donne.
Bonjour.
Rôde la damoiselle à la maraude, fleurant l’indécence
de la méprise, me jète et abjecte regarde me lance
violence et tempérance on garde son calme,
on ne perd pas à l’esprit que dans la tête c’est fini
hein ? C’est fini.
Pourtant je les vois toujours les saphirs dans la rivière de diamants.
Gauche toute, on pénètre dans le ventre nourricier
de la fourmiliaire estudiantine, une ptite dame
charmante aux doigts habiles maquille un croque-monsieur
en sandwich au thon, une connaissance amicale
de type nana me salue, je réponds, quelle vie,
Con vit.
Dans le beau monde qui marche en file indienne
Pocahontas a la honte à ce qu’en disent les djeun’s
aux djean’s délavés.
Au carrefour des éthérés la dame se débrouille pour filer
à l’anglaise, en file indienne sur un manhattan chamboul’tout.
L’enplumée en oublie la vie.
Y’a Rudy qui sorti d’son trou, s’est soufflé
un petit cône dans le nez pour pas déraper
au moment de donner quelques baisers à une adolescente
attardée.
Y’a Rudy c’est une mec, un nana, bien ficelé de la tenaille
une sorte de rastafaray.
Un quart d’heure de bonheur aux heures de pointe
le tramway déserte ses dessertes, abreuve l’imaginaire
d’une fuite en avant demain tout jours demain
dans le feuilleton, nous sommes des milliers
dont toi, p’tet aussi pommée que nous
un brin mélancolique.
On met la rue à la rue dirons-nous
et Alain mon pote du tram l’est bien d’accord
que jamais que quand que t’es dans la merde
c’est aux belles femmes que tut t’attaches
Enplus que comme ça que dans ton alcool
tu te noies po.
Laisser un commentaire