Damné comme un coeur mort
à genoux, en prière pour un merveilleux tableau
blanc aux yeux du monde
car vivant pour lui-seul
l’abstrait est son imaginaire
mais les yeux y voient une femme
mille fois meurtrière et tant de fois en larmes
souffrant mille maux
aux espoirs divins
ceux de la calomnie
et des cruches de vin.
Hérode en son cimetière peut se retourner bientôt
car dans l’heure et jusqu’à hier
j’ai soupé de ses héros
de ses folies meutrière et des païens cathos.
A rompre le cortège des géants
effleure maintenant la neige
et avec la pluie entends un peu
tout ce manège
ça crit dans ta tête poison purulent
ça crit dans ta tête et maintenant tu l’entends
rage indicible, le plaisir soudain du néant
aux avertis envenime un peu le présent
et crache le venin encore sur les plaies
bientôt tu la verras la mort en face
pas trop de hâte contemple une dernière fois
ce que tu as raté, ce que tu as vécu sans le savoir
le silence est ta seule récompense,
puissions nous tous y résister
à cette envie de mort
à cette envie de mort qui râle là au fond de ta gorge
puissions nous y résister.
Rien à te dire d’autres que je t’aime
et que faire de ce que vous en pensez
rien n’atteint la rivière depuis déjà longtemps souillée.
S’envole le cimetière
Hérode et ses va-nu-pieds
s’envole la misère, les envies de trépasser
dévore maintenant la terre
tu y es c’est gagné
au moins dans ton atmosphère
cette fois tu as triomphé.
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