Ce que nous n’avons pas su reconnaître ce jour là
c’était nos vies conjointement liées
le fondement des déraillements de tramways
l’elongation du rythme
tadam tam tadam tam
Rongeur l’est le rat
Supposant que nous ayons été présentés
jusqu’à heurté par des soupçons de scrupules
le bleu azur m’aurait assassiné.

Une beauté
sereine comme un surin
envoutant l’atmosphère d’un venin amour
aux portes du précipice supplice.
Quand vous avez sourit, ce n’était déjà plus vous
mais votre image sensible
Celle dont on rêve des nuits de plein jour
l’oeil mi-clos, le tympan troué.
Votre sourire c’est un somnembule perdu
dans la cité d’or et de souffre
votre regard, c’est un poison fort et virulant
un anesthesiant et un analgésique
Croiriez vous le guerrier
qui dit se rallier à la bannière de votre miroir ?

Lui,
malgré tout, malgré vous
il y croirait
chargeant le vent, la tempête
la neige le levant
levant bien haut la draperie étoiléE à l’image de Vous
Là sur la colline,
au crépuscule de sa vie, jouant la dernière carte
le souvenir d’un évènement où vous jouiez le premier rôle
là haut tout droit, fièrement élancé,
bombé par le courage et l’envie de vous revoir
surgissant de la noirceur du néant
un autre amant viendrait le muter martyr à bon compte
pour mieux vous instruire de sa victoire.

L’autre
maladroit comme sa main gauche tremblante
saisirait les mots les plus droits pour annoncer la nouvelle
de cet amoureux détruit meurtri
dont vous la belle n’auriez plus à vous inquiéter
sous l’émotion, vous ne sauriez que mieux comment
élimer l’amour de l’autre,
craché émasculé au sortir de votre coeur
froissé brisé comme un cristal.

Moi
de loin, toujours à vos côtés
mais des kilomètres séparant nos envies
plaidant l’objectivité je perpetuerais mon ambition de te cerner
la beauté abstraite, et tu me destesterais de ne pas entrer
dans ton jeu
dans ton jeu
dans ton jeu
Là, dans le noir de tes yeux, bleus, je sonderais le dépis
la méprise même
et enfin je saurais dévier mon regard du tiens
et ne plus t’aimer.