Où sont-elles ?
Ces femmes dont j’ai désiré le corps
dont j’ai dégusté la voix
où sont-elles ces femmes que j’ai aimé de ne pas avoir
entre mes mains, entre mes reins.
ces muses, dont une en particulier,
cette muse qui de quelques mots balbutiés m’a envouté
encore ce soir
Elle est belle ma vie
et je m’en rends compte.
J’aime, je dévore les gens des yeux
profite de mon talent d’écriture
mais tous ces gens ne sont ils pas que des égéries dont je dévore la chair ?
Moi je les aime ces enfants du bonheur
le plaisir dans les yeux,
des yeux bleus comme l’enfer
des yeux bleus comme la vie
moi je l’aime la vie
c’est pour ça que je veux pas l’abîmer de ma présence
Allez les amis,
on est là pour un moment, et moi
mon moment il touche à son summun
tu le sais que bientôt je partirai
tu le sais que tantôt, ma vie sera un souvenir
de ce qu’il ne faut pas faire
de ce que c’est con un artiste
de ce que c’est con la passion.
J’en ai aimé tant en si peu de temps
que j’ai fait le tour d’une vie comblée
Tu vois mon ami, j’ai aimé des femmes, des enfants
des filles comme on dit, qui ne connaissaient pas encore l’amour
parcequ’à 18 ans, on ne connait pas encore l’amour, le vrai.
Des filles qui ont sacrifié leur vie à aimer un mec un peu con
un peu faible
maintenant c’est à lui de comprendre son erreur.
J’en ai aimé des femmes, des blondes, des brunes pression
toujours pression.
Et tu vois où j’en suis maintenant à aimer l’alcool, le supplice de
la sortie de secours,
se regarder dans le miroir et n’y voir qu’un reflet de soi,
c’est de ça dont je veux te parler.
Il y a des gens qui grimaçent en sentant l’odeur de mes mains
impreignées de l’alcool
il y a des gens qui ont mal en me voyant seulement,
et puis il y a la muse, qui me regarde, toujours,
mais, elle, je veux pas l’abîmer, l’abîmer jusqu’à la rendre moins belle
pour un autre, elle doit vivre ma muse,
longtemps, et sans moi.
Je l’aime trop pour qu’elle souffre,
ne souffrent que mes amies, mes femmes, mes amis, mes amants.
Ne souffrent que ceux qui m’ont été proches
si c’est l’alcool qui me fait écrire cela
soit, révélons nous, enfin, au grand jour.
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