On se détruit
on s’abîme
mais sait-on seulement pourquoi ?
A l’heure d’aujourd’hui
je prétends aimer un corps
et son esprit, par défaut en amour
et tu le sais, tu le sens
cette personne m’aime plus que d’aucun.
Il reste à présager du pire
pour l’avenir
car peut-on seulement supporter l’alcool
sur les lèvres de son semblable
ne dit-on pas aujourd’hui
qui se ressemble s’assemble.
Sans doute la règle ne déroge t-elle pas
avec les conventions affectives.
Parfois,
et je dis bien parfois,
je vous aime, la muse
l’amie, la femme
pour le corps, pour les seins
pour la chair, la douceur d’un baiser
d’une peau offerte à une autre. Moins docile.
M’aimeriez vous en femme ?
M’aimeriez vous en assassin ?
M’aimeriez vous en alcoolique ?
En tous cas vous ne perdez pas le sourire en me voyant
et c’est cela le principal atout de notre relation
je crois.
La muse.
Où es-tu sous ton tréhis de mensonges
sous tes yeux chaloupés
sous ton regard d’ange déchu
où es-tu, toi que j’ai su aimer un soir
et que j’ai détruit le lendemain
par de trop violentes réponses
à de si faibles appels.
Je vous aime mademoiselle.
Si ce n’est pas encore dit,
c’est déjà écrit.
On oubliera peut être mon silence
mais pas ma passion
on oubliera peut être mon amnésie
mais sachez, la muse, que j’ai gardé de vous le meilleur souvenir.
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