Un soir de retour, comme il y en a rarement, d’aussi important
d’aussi familier, un soir de retour de concert
il y a Mano Solo dans ma tête, son regard et sa voix
son craft et les Karpatt.
Un soir de retour, la bière greffée à la main
la tête dans le ciel noir et froid.
Un soir de retour,
cette lettre que vous m’aviez envoyé
ce cri que je contenais
et votre fantôme, en juge discret.
Petit dialogue intérieur.
Salut!
Salut.
Comment vas tu?
On fait aller, et toi ?
Moi ca va mieux.
Bien, bien.
Je ne suis pas sûr que c’est bien
ce que tu as fait mais tu as tes raisons
et je les accepte.
(silence)
J’espère qu’on va rester amis
parce que tu es une personne
très importante dans ma vie.
Tu sais que je suis toujours disponible
si tu as besoin de parler.
Peut-être c’est mieux comme ca
et peut-être on n’est pas fait l’un
pour l’autre.
(silence)
Tu sais ce qui m’a aidé? – <>
le livre que tu m’as offert. Et ma copine biensûr.
J’ai pensé: « Hmm, que pourrais-je faire pour ne pas souffrir autant. »
(silence)
MA mère disait que je devrais cacher tout ce qui me rappelle de toi,
mais alors là je devrais détruire toute la maison
et il reste encore les souvenirs.
Forcément…(silence)
Je ne peux quand même pas détruire ma tête.
Non, biensur que non.
Alors tu vois ca va mieux.
Oui.
Ne t’inquiète pas.
D’accord.
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