Fils du diable dans l’essence nous nous complaisons
dans l’errance nous survivons.
Il y eut un soir où encore nous nous étions aimé d’avoir
trop subit nos substances complices.
Ce soir là encore je dormais en plaidant les supplices
j’étais là alors
au milieu de tous ces gens
au milieu de cette vie sans scrupule
nous étions là pour survivre à nos émois
et moi
dans tout celà qu’étais-je
qu’étais-je pour vous
pour vous seule ?
Sans ce souvenir que vous m’aviez laissé je ne serais actuellement
qu’une larve au milieu du précipice
et comme le disent si bien les anciens
ce sont
les souvenirs qui dirigent ma voix à présent
mes maux sont la source de mille supplices
supplions un instant que la musique s’arrête
avant que nous ne nous détruisions
car maintenant est le moment le plus important
pour toi pour moi
pour nous tous
et que si le sang doit nous agresser alors que ce soit en silence
parcequ’il n’est pas de limite à notre inconstance
il n’est pas de limite à notre errance
dans la douleur, dans le sang
dans le sang il le faut maintenant il le mfaut
parceque nous en sommes les maitres jusqu’au silence final
ne pleurons pas de nos souffrances
nous en sommes géniteurs
si j’en ai mal à présent
il le faut l’assumer jusque dans la mort
mais même la mort est encore trop douce pour tout ça pour toute cette violence
et ce soir
ce soir j’en serai le possesseur
si le temps m’en accorde le souffle
et si le vent s’en fait le témoin.
Aimons, tuons et s’il le faut anéantissons ces forêts
qui peuplent nos esprits…
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