Détruis-moi.
Quand tu m’oublies
ou que tu t’en veux de penser à moi
Détruis-moi.
Je veux continuer à voir tes yeux me fuir
Sentir que ma présence est une plaie ouverte et sanglante
Je veux m’en vouloir de te déplaire à ce point
et me demander encore pourquoi.
Détruis-moi.
Assassine du regard la plus infime de mes remarques
que je devienne une proie pour tes instincts sauvages
que je perde contenance face au moindre mot
Détruis-moi en souriant à l’autre
quelqu’il soit
fais moi mal,
rougir de honte, quand dans un souffle
je veux hurler ma peine
Souviens-moi quand tu m’adorais
et parle de moi au passé
encore
Détruis-moi
Et surtout, ne t’en veux pas
cette souffrance même me donne assez de plaisir
pour continuer à te regarder
avec des yeux brillants
comme seuls les cockers
savent les faire.
Tu vois, même quand tu ignores les signaux
de ma détresse,
la pleinitude de ma passion,
moi, je continue de t’adorer.
Et ça,
ça…
allez,
détruis-moi.
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