A quoi bon vivre pour mourir ?
On aurait cru entendre un miroir
le samedi soir, coup de déprime
mais non.
Là, j’avais du vivant,
du bon vivant à la dérive
du cacheton en bad trip
et que faire sinon d’argumenter
pour sortir de mon territoire
quelqu’un qui mérite mieux.
Personne je le veux, impérieux
personne ne doit entrer sur mon
territoire
que j’arrose de semence morte
ce territoire qui est le mien
on oublie trop souvent
qu’il est bon de s’y retrouver
parfois.
Là,
une nuit,
j’ai aperçu
le regard de
l’ange aux yeux
Bleu comme le ciel
l’hiver, quand il fait
froid dans corps et âmes.
Nous ne vivons plus dans le même
monde et pourtant j’ai ce désir
de rester avec toi en contact en
ami, de loin, en soutien surement
mais à cet instant je doute de
ma capacité à supporter encore
tes élans de fureur incertaine
prends toi en main ou tu perdras
tout. Si Elles sont importantes
alors comprends qu’elles méritent
quelques efforts mon ami. Et tes
efforts ne seront jamais vains.
A quelques lettres prêt j’eus
voulu lui tenir ce propos avant
de sombrer dans des larmes de
colère et de lui arracher la
moitié du visage. J’ai par moment
ce talent de contenir rage et
envie par le silence, mais quelle
souffrance quand tout, tout se
réveille à l’instant même où l’on
se sent faible. Toujours, quand
on se sent trop faible pour se
résister à soi-même.
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