Trente et un Janvier 01022004

10:28
L’Être se lève,
s’arrache à la torpeur
de la nuit
et s’enchevêtre
dans le miroir d’absence.

Les yeux y sont enfoncés
les cheveux décoiffés
néanmoins plus soignés
qu’à l’habitude
L’estomac vrillé
la langue…
la langue dans la merde.

Regard vide
regard franc et direct
évacuant les effets
allons au fait
il s’assoit.

Un message ? Deux ?
Il lira quand le corps
le pourra
des souvenirs,
il en faut, mais où sont-ils ?
Dans l’attente
de leur retour,
une bouteille d’eau
et 10 sucres dilués.

Les souvenirs reviennent
à 10h53
devant la fenêtre
nu de paraître
assis
inexpressif de faciès
dansant des cervicales
et de dire :

« Putain de journée. »

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