Je me dis que tout ça
c’est un peu comme le silence
entre deux mots
prononcés dans un discours
de rupture.
L’accent des regards
d’autres absences
de néant au milieu de ma vie
je vois Vous
vos yeux dans les miens
c’est un peu comme l’océan dans un monde
dans mon monde.
Pourquoi se faut-il que je ne sois fou
que pour des yeux bleu comme le ciel ?
Alors on lutte
contre toute attente
on se voit pleurant dans le miroir
l’oeil vide, mort
on se voit tout de même
cassé dans le non dit
réglant à coup de Judas
les soucis existenciels.
Là, nu, abîmé
je regarde le flot de mes idées
s’échapper depuis ma tête jusqu’au fond
du confessionnal
et j’attends,
courageux dans l’errance
qu’on me donne une solution.
Courageux, c’est ironique ?
Sans doute.
Vie.
Du coeur et du corps
de la chair, de la chaleur
cherchons ailleurs
le sang et les larmes
on ne doit pas détruire encore plus
simplement parcequ’on est fort
à ce jeu là.
J’irai
errant
et solitaire
rater d’autres
aventures
rôdant
aux légitimes ratures
réussir à vous plaire.
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