Lettre à N. , suite 11042004

Pour vous protéger
j’aurais fait de cette histoire une parenthèse
une jolie parenthèse ouverte
sur vos joies et vos larmes
une jolie parenthèse
pour vous donner ce dernier souffle
d’amour que j’avais au fond des poumons

J’avais eu tellement peur de vous nuir
en vous gardant près de moi
en vous aimant et en vous avouant mon désir
de passer le temps que vous auriez décidé
en ma petite compagnie.

Une parenthèse ouverte ça permet de m’oublier
quand j’aurais réussi à tout vous donner
l’héroïsme du romantique
quitter pour souffrir seul
et l’exalter fièrement en bon thanatonaute
quelle connerie.

Maintenant j’ai cette crainte de vous dire
que j’aimerais que ça continue entre nous
cette crainte de peser trop lourd dans vos réflexions
et que ça complique votre existence.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.