Nuit d’ivresse 08052004

Qui sait ce dont nous sommes capables ?
Si ce n’est la passion
au moins par dérision
qui suis-je
Aujourd’hui même j’apprends un peu
le dramer d’aimer de loin.
Votre fantôme bien ancré dans la mémoire
La mémoire comme dernier fil d’Ariane
dernier lien avec la réalité
Sous la pluie je marche en attendant en vain
que vous répondiez à mes interrogations
seul le vent, seule la pluie et seul moi
aussi pour vous dire merci
Un peu de romantisme enfin dans une foule
d’anonymes ça fait tache mais ça fait du bien
Je vous enlasse une dernière fois
et puis le train s’en va ; sans moi.
Vivez, vous qui lisez
ne perdez pas une miette de cette beauté
et ne craignez plus le chevelu
qui offre à la rue quelques larmes.

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