Lyrisme 17052004

Vous me vouliez ici maintenant que j’y suis
vous me voulez là-bas, pour qui me prenez-vous
madame pour me faire subir pareille supplice
laissez-moi au moins la possibilité de vous suivre
dans l’abîme itinérant de vos manies ravageuses
ne me laissez pas encore ici vous perdre jusqu’à votre
prochaine appel lyrique.

Ignorez mes silences, hurlez pour me faire taire
voyez comme je tremble ce soir, le poison m’investie.

C’est ainsi qu’encore ce soir vous décidez de mourir
de tuer votre image. Oubliez-vous encore que je pense
à vous, votre souvenir vous maintiendra en vie
encore et encore. Pauvre enfant, pourquoi cela ?

Ne me suis pas c’est tout
je suis un cri et une envie
je suis ton fantôme, alors pourquoi tu me suis ?

Je suis votre création et votre géniteur
vous me devez le respect comme je vous aime
et si vous me respectez, ne vous tuez pas encore ce soir !

Ainsi le colosse pleura un diamant
la puce cacha dans une armoire son amant
l’argent n’en parlons pas, sujet fâcheux
tous trois, et le mobilier vécurent heureux.

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