08072004 – Palpitante fiction globulaire

J’ai longtemps cru que nos adieux
brutaux
n’avaient eu
comme les hommes
que le reflet des gémissements
sourds et fous
du matin où tu es morte.

J’osais croire en l’oubli
dans les yeux d’une belle
errant de comptoir en bordel
au yeux (bleus) du beau monde
l’amère substance évacuée
j’ai vu des larmes couler
sur tes joues, sur ma peau
et toujours le souvenir d’Elle
salissant mon plaisir des fluides mortifères.

Toutes sont parties maintenant
fluides et femmes
filantes étoiles brisées
futures et promises
toutes sauf une – mirage –
fussent-elles toutes mortes
je la vois encore
à corps perdu d’avance
suffisant silence nocturne
m’arrache à la nuit ce cri sanguin.

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