Il faudrait que je t’oublie
que je comprenne que l’aventure est terminée
il faudrait que je ne vois plus en toi
la détentrice d’un de mes devenirs les plus agréables
Il faudrait sans doute que je ne serre plus
mes bras dans le vide, en fermant les yeux.
Pourtant je suis encore là, immobile
à me demander quand tu vas revenir
un peu comme ces chiens
dont on ne veut plus
et qu’on balance
sur le bord de
l’autoroute.
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