Les vents de septembre
sentent bon la fumée noire des hauts-fourneaux
ou bien le réchauffement des méninges des marmeaux
ou encore les lèvres ardentes de quelque jeunesse fougueuse
Les vents de septembre
tourbillonnent avec force et courage
contre la chaleur d’été bien installée
ou bien contre la douceur d’une peau de grissaille vêtue
ou encore contre tous les souvenirs laissés par l’oisiveté dernière
Les vents de septembre
me rappellent tant cette époque révolue
des cartables lourds dans le dos
ou bien des réunions d’amis insouciants du monde brutal
ou encore la douve ivresse des premiers battements de coeur sentimentaux
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