Instant pornogaphique 15022005

Je ferme les yeux
huit heures du soir
me restent les souvenirs doux de hier soir
j’ai dans la bouche la mémoire de ta peau
perlante de jeunesse et de fougue

L’odeur amère de tes cheveux dans mes yeux dans ma tête
Ce sont des angelots qui me pénètrent.
Des mains savantes qui me parcourent,
connaissent les plus infimes recoins
les allers-retours qui font frémir
et qui m’achèvent.

De ces délices qu’on oublie pas
la tête peut mourir, la peau est marquée
D’autres brûlures, d’autres endroits
j’ai tout appris pour être en toi
les combinaisons et les césames
et comme je t’aime
je te réclame en silence.
Et je souris, en ton absence
jamais je n’oublie ces petites errances.

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