Fatras cosmique 09042005

Matin naissant
une étoile s’absente
soeur semblable au soleil
brillante Aurore ne se couche jamais
et fête toute la journée
sa disparition funeste
à l’Aube souriant

Ces ivresses nocturnes
ont coûté beaucoup encore
à cette jolie brune, regard d’or
l’étincellant soleil jaloux
brillera demain de mille feux
pour qu’il se dise de partout
dieu que le ciel est bleu
et qu’on oublie enfin
l’étoile absente.

Ce fut une époque formidable
les narrations et les aventures
celles à vivre et celles vécues
autant de précipices de déconvenue
je ne regarderai pas derrière moi
et les larmes ne sont que celles de la pluie
il faudra s’en convaincre à l’avenir
dit-il.

Désarmant poison floral
vénéneux jusqu’aux veines du coeur
où es-tu parti à présent
je te vois encore mais
je ne t’entends plus.

L’absynthe levé à l’absente
soupir épargné, je souris à présent
je ne sais pas bien pour qui
s’agit-il encore d’un défi, un combat
rompre l’ennui et la démence
par le claquement de mes doigts
cadencer la musique triste du silence.

Elle est belle, comme la vie
surprennante imprévisible
bien plus d’un seul homme à sa cheville
gardez bien à vous les grivoiseries
pour la belle, ce sont des mots qui n’sont pas permis

Douce et délicate Agathe
Elise son coeur Charlotte
n’en est pas ses premières frayeurs.
L’harmonie des sons se substitue à la candeur.

N’y songeons plus
ne pensons à rien
ne croyons qu’en nous
l’humanité vaut bien
qu’on lui serre fort le cou.

« et j’irai solide et solitaire
errant de bistrot en café
défoncé intérieur extérieur
au son clair des humeurs et du bris de verre
cassé, tout casser, encore, et recommencer »
Des mots des monts
tes mots très beaux
les mots futiles, oubliés.

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