Il faut toujours que les souvenirs se chevauchent.
Il faut toujours que les absences soient lourdes.
Et quand on me dit « faut qu’tu t’reposes »
j’deviens vulgaire, grince des dents
moi c’est quand ça s’arrête que je crains le pire
pour le reste, solide comme un roc, j’peux pas faillir
Oh oui je sais, j’suis pas le premier à vivre ça
vous êtes tous passés par là, c’est idiot
j’y ai installé ma tente depuis quelques mois
et j’ai redécoré le coin de mon bordel tout en noir
si vous insistez ce soir j’me la mets sévère
à plus rien voir, plus rien comprendre
à taper dans le vide, à tirer à vue
sur tout ce qui bouge et qui s’approche
puisqu’on ne me reproche pas grand chose
et que je suis « un garçon bien » peut-on
m’expliquer pourquoi en suite logique
mes listes d’amis sans cesse s’allongent
mais dans mon coeur personne n’y plonge
merci à tous d’être venus
si c’est pour voir le grand acteur
aujourd’hui, il sera en retard
on dit qu’il s’est mis dans la tête
quelques verres de ricard
et comble de la déconvenue
il vous emmerde et il se barre.
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