De douleurs engendrées
surins, surinez !
Scalpel, de sang versé sur
sombrez, sombrez !
Présempteurs innocents
cendre du cendrier
écraseurs, écrasez !
Bretteurs assassins
d’ombre insinuées
affublez, affublez !
Métabolismes meurtris
crachez, crachez
Vomisseurs, d’étreinte
préservez-vous ! Perseverez !
—
Reprends ton souffle
ça va aller, il est passé.
Il s’éloigne, satisfait, vainqueur.
-Je le tuerai.
-Ne dis pas de bêtise. Il ne le mérite pas.
—
Marteleurs assermentés
avoueurs bienfaiteurs
maltraitante errance, semeurs de troubles
roucoulent dans leurs abris
sans charme, sans vie !
Sucent les os donneurs d’oseille
sucent l’encre dans leurs veines
sucent le sang de la plaie grande ouverte
Première blessure de l’humanité !
Silences imposés, bonne figure
restez vaillants, vaillants !
Qu’en meurent les héros solitaires !
Qu’en meurent les héros solitaires !
A terre, se terrent, traîtres au triste trépas
se sont effondrés sur leurs pieds
sans souffrir hélas !
Sombre sires et salamandres, exorcisés
toutes et tous salis sans savoir
qu’en meurent les héros solitaires !
qu’en meurent les héros solitaires !
Râlez, grognez
on ne vous entend plus
car ici il fait toujours nuit
il fait ici encore nuit
au coeur de la nuit
nuit à mon coeur, malade, un souvenir assassin !
A l’assassin, au meutrier !
—
Là, les yeux flammes saisissent le souvenir
le brûlent / ce phénix, ô malheur se ravive !
Saignez, soignez
mais fermer les yeux flammes
brûle encore plus les sangs !
—
Où suis-je ?
-Dans la caisse de Clem. Tu as eu une absence on dirait.
-On roule pas un peu vite ?
-Mais nan… détends-toi, ce n’est qu’un rêve.
-C’est qui ces deux-là ?
-Des « copines ». J’sais plus leur nom. Sont défoncées.
-On est où ?
-Boulevard de la…. Liberté !
-Il est complètement taré ton chauffeur là…
-Mais nan… confiance.
-Le feu était rouge, merde !
-Wouuuuuuh ! Excellent !
-Qu’est ce que je fous là au juste ?
Accident logique
boulevard de la Liberté
voiture détruite
pas de survivant passager
Juste plane sur le boulevard
un corps brisé sur quelques mètres
réalise le rêve d’Icare
s’arrache et se déchire
ne souffre déjà plus
s’en suit le silence
incertain, les bruits sourds
les témoins les badauds.
—
à Haine et toute ta clique.
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