La gueule de bois 17042005

Je suis toujours vivant
murmure t-il recroquevillé sur lui-même
depuis des heures évanoui
dans les décombres de la nuit

Le tintement strident de la cloche
ou peut-être est-ce seulement dans sa tête
sait-on jamais ce qui peut arriver
quand on attend plus rien

La démarche houleuse
presque autant que le chari-vari de son estomac
c’est l’art de se lever le matin
avec la bonne vieille gueule de bois

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