Avec entre le cerveau et la bite
un coeur qui fait barrage
pas facile de ressembler à un mâle
trop sensible c’est ce qu’on dit
c’est pour ça que je traîne
entre le désir et l’oubli
à la maison de repos des hirondelles
Celles là ne font que le printemps
temps déguelasse néanmoins
le soleil, je ne l’ai vu qu’une fois, de loin.
Avec entre le cerveau et la bite
un pinceau et de la couleur
tout juste la force de créer d’autres horreurs
voyons un nu ici, pas mal
des paysages, ah bon, abstraits ?
ça, c’est pas banal !
c’est pour ça que je traîne
entre le désir et l’oubli
à la maison de repos des hirondelles
celles là ne font pas le printemps
temps déguelasse néanmoins
le soleil, je ne l’ai vu qu’une fois, de loin.
Avec entre le cerveau et la bite
un coeur qui fait naufrage
nimbé d’un très mince délire
je me finis mollement à l’absynthe.
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