L’absente ressent ce que l’errant connait
chaque jour : la joie d’être libre mais seul
infiniement
le silence nourrit alors la pensée
suffisamment pour l’amener au retour sur soi
le retour sur soi
cette étrange mélodie
le miroir de la pensée.
Et pourtant continue d’errer
l’absente
au coeur des conflits
avec la sincérité de l’accusé
cette force, la volonté d’exister
nuit à l’être, nuit aux autres
certaines nuits où l’errant
doute de sa propre volonté
de continuer.
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