Les héros appartiennent à un temps archaïque
en réalité issu de la progression des mentalités
attachées à la Renaissance
c’est-à-dire, depuis le XVIe siècle
et l’ouverture des intérêts pour le sujet de Dieu
dans les arts, en l’occurrence à l’époque, surtout la peinture, et la sculpture.
Avec le XXe siècle et les progrès techniques
qui l’accompagnent, la photographie, la chronophotographie puis le cinéma
on atteint l’époque moderne de l’Art et pour des auteurs comme Baudelaire
comme Rimbaud, pour des journalistes comme Nadar
la photographie apporte une nouvelle forme de vision de la société qui évolue
sous leurs yeux, une société moderne pour des hommes qui n’évoluent
hélas,
pas au même rythme !
Ainsi du héros, éloge d’humanisme ou de bassesse, caricature grossière
de ce qu’on voudrait être mais qui en aucun cas ne connait d’équivalence réelle
on passe à l’émergence du roman quasi-sociologique
Flaubert, camarade sers-nous une autre bière, et qu’on s’arrache tes mots
tu fais scandale parceque tu parles de réalité, parceque le public
qui n’est pas avare de rêve et de fantasme, s’acharne à croire en des héros magnifiques.
Le XXe siècle nous montre à voir la beauté du Réel, de la Vie qui coule dans les rues.
A une passante, de Baudelaire.
Sont devenus archaïques les héros, place au banal, place à l’ordinaire.
Et laissons à Holywood et aux romanciers de gare (pour la plupart)
le privilège de la complaisance dans les traditions du XIXe !
Ah ! Je ris bien fort, et je sers les dents. Le romantisme est mort !
Et je me meurs de m’être tout entier plongé dedans…
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