Quand la nuit noire viendra cogner à ta fenêtre
je serai parti loin, loin de tout
une nuit estivale d’une froideur exquise
je t’enverrai des messages enfumés
qui parleront de toi, portés par des courants complices
ils se briseront sur ta fenêtre
si tu y songes encore dans ton sommeil
m’entendras-tu gémir un psaume d’une douceur infinie
Je serai parti loin, loin de tout
au troisième étage de nul part
l’envie simple d’être entendu
laisse au moins la fumée glisser quelques mots
sous ton oreiller, une larme évaporée
L’incertitude et l’angoisse guideront mes pas
l’errance d’un écran de fumée bleutée
chargé de mots tendres pour te bercer
quand je serai parti loin, loin de toi.
Laisser un commentaire