Entre le rien et le tout
il y a une femme.
Celle que l’on aime par dessus tout
c’qui finit en drame
On a plus rien on avait tout
ce qui est vous l’aurez compris
infâme.
Parfois on vit sans s’en rendre compte
je ne vis plus puisque plus rien ne compte
un soir de plus, une nuit de moins
l’insomnie gagne du chemin
je masque comme je peux les souvenirs encombrants
en brûlant tes lettres, en me désagrégeant.
Ce soir au moins, je ne dors pas seul
j’ai un fantôme et son linceul
en guise de compagnie
c’est toujours ça de pris.
J’ai voulu tout, tout pris d’un coup
dans la gueule une violente droite
je n’ai rien vu venir
J’ai voulu vous, vous ne vouliez pas de nous
dans la gueule une violente droite
on aurait pu me prévenir
Les soirs divins, souvenir lointain
où nous marchions ensemble
même pas main dans la main
personne ne m’a dit « tu lui ressembles »
Un jour au moins j’ai souri de cette histoire
il me semble
un peu d’innocence, dans cette vie
c’est fou, j’y repense et je tremble
c’est pas le manque de vous
c’est le manque d’alcool
tu ne pleures pas au moins, j’espère
tu n’as vraiment aucune raison
qui s’est noyé dans un verre
c’est moi, oui ou non ?
c’est moi…
oui ou non ?
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