Je bois pour oublier que je t’aime
ce souvenir de ta bouche en coeur
encerclant mon sexe
pointé vers les anges
Je bois pour t’effacer temporairement de ma mémoire
que ton visage angélique se confonde à la nuit noire
percutée de nuages gris-bleu
expirés jusqu’à la voûte célèste
Je bois pour assassiner ce qui me reste de toi
de vieilles cicatrices et quelques bouts de chair fraîche
je m’arrache l’épiderme à trop fort l’astiquer
mes mises en scènes pathétiques se jouent sans toi à présent.
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