Agonie 27092005

Tu t’endors par dépit
plus rien à foutre que d’attendre
dans cette misérable agonie
tu t’entends descendre…

Des cendres que ne restent
à ces amoureux éperdus
dégringolant ensemble
main dans la main bien entendu

Tu te ronges les sangs
à ne plus savoir dormir
pour une autre Cassandre
tu es prêt à te maudire

Des cendres que ne restent
au fil des heures perdues
affolé de vivre tu trembles
et tends la main à l’inconnue

Tu te terre dans les prières
aux dieux odieux de tes pairs
à en oublier qu’ensemble
autrefois nous brisions toutes les barrières.

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