On se laisse pas le temps
d’apprendre qui on est
farouchement je t’arrache un regard
et tu m’ignores
je monte sur scène
et tu es dans le public
que faut-il que j’en pense
tu sais j’ai plus la force
pour les combats d’endurance
pour les démonstrations, les grandes romances
j’ai plus assez de sang dans les artères
je m’essouffle à chaque tentative
mais putain, on a quatre bras
ils sont pas fait pour se renfermer sur soi
et toute une gueule pleine de dents et de sourires
s’il nous reste un peu de chaleur et un peu d’envie
je te propose juste qu’on se sourie.
j’ai du poison dans les artères
à tout moment je peux virer furieux
saisir la lame au désespoir
et tracer des petites lignes rougeâtres
un peu partout, un peu connement
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