Voilà, le grand déballage
mes amis sont toujours là
et je dis tout, corps à nu
les trippes en dérive
je repense à tout ce qui m’a amené à ça
cette fille, cette nuit tragique
ton départ, ma fin.
Comme je t’ai aimé
comme tu as survécu
comme j’ai fini
Tu vois, je me relève
les coups reçus n’ont pas suffit
le neuvième coup de pelle sur la tête
un peu de sang et alors
je suis tojours à genoux, en riant
en riant comme un damné
je saurai me relever.
Ô mon ange, mon amour
tu peux bien avoir refait ta vie
ici au moins il réside un feu
une force
un sentiment omniprésent
de résistance face à la désolation
je suis toujours là
et j’aime quelqu’un d’autre
non pas comme toi
mais comme quelqu’un d’autre que toi.
Ne crois pas que tu n’as servi à rien
toi qui voulais m’apporter tant
tu m’as instruit la démarche à suivre
d’abord le glacier puis l’iceberg
enfin le précipice, l’enfer
et le feu ardent qui y repose.
Oh mon bel amour, nous voilà réunis dans la forge sacrée des enfers
marions nous.
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