Je pense qu’on se croie fort tout le temps qu’on passe à s’éviter les conflits. On esquive avidement les affrontements, les petites misères du quotidien et puis finalement, quand le coin du mur se présente, qu’il vient frapper par mégarde, ou même par plaisir, on arrive là.
Là.
J’ai reçu un coup au moral
par l’alchimie parfaite
tous les éléments étaient réunis
la musique d’abord, des mots retrouvés ensuite
et la machine est lancée
le coeur qui défaille, les vertiges, la perte d’appétit et les mains…
les mains qui tremblent à la vue de la lame, toujours au même endroit
même sous les papiers, les livres, les poubelles
la lame brille d’un son si strident qu’on ne peut l’oublier et puis l’odeur du sang.
Je persiste à croire qu’on peut choisir de descendre ou de remonter
je persiste à croire que c’est une machination de l’esprit qu’on peut déjouer
mais quand l’ennui appuie au bon endroit au bon moment
sur une plaie tout fraîchement cicatrisée, ça saigne.
Le défunt Iggy dit un soir de févirer 2001 :
« le passé, je l’emmerde ; le présent reste à boire ; et l’avenir est dans mon gosier »
heureusement, j’ai arrêté de boire
mais sur d’autres chemins de la déraison
je m’en vais me conduire
pour une temporaire délivrance.
Paix.
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