Cigarette 21122005

Ô mon silence si rare
il suffit que tu sois là
pour que je ferme les yeux
que je m’imagine ailleurs
c’est fou comme le bruit
rend assourdissante la réalité des faits
Je suis ici.

Ô mon silence
tu t’harmonises avec mes pensées
mes pensées silencieuses
dans ce jardin secret défloré
c’est un délice des sens.

Sans dessus, ni dessous
errer parmis les pinèdes
suffoquer de bonheur
une heure ou deux
avec l’aimable complicité
de l’univers muet qui m’entoure.

La nuit se prolonge
et je reviens à moi
sous la Lune étendu dans le froid
il est si tôt
je ne comprends pas
le murmure des réacteurs d’aéroplanes
et allant crescendo les animaux
le bruit de la nature
me voilà déjà revenu
faut-il y croire
faut-il s’y faire
mais oui rien est faux
ni la donne ni le vacarme
il est temps de se rentrer
cigarette et regard éteints
je m’en vais me coucher à huis clos jusqu’à demain.

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