Je vous écris de la terrasse du Café
ici la pluie succède à la nuit nuageuse
à onze heures encore il pleuvait
et il faisait nuit. Bon dieu quel été !
Il persiste un petit instant de saveur
estivale dans mes poumons enfumés
et le corps battant voilà deux jours
que je profite de cette vie nouvelle.
Elle sert la liberté et le besoin de conquête
ils sont nombreux à se ruiner pour de longs voyages
à travers le monde moderne capitaliste
esthétisé
je pense l’avoir bien compris
j’y suis maintenant préparé
je voyagerai là où nul ne va.
« hey patron, dis-moi combien on te doit !
C’est déjà suffisamment insultant.
Petite vessie et moi on t’emmerde. »
« libres et heureux, petite vessie et son homme
vécurent comme c’est écrit dans les manuels
Libres et heureux. »
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