Tu ne prends pas connaissance des vrais problèmes
tu préfères t’en créer qui soient sensibles
il te faut une ordonnance pour tes maux de tête
tu comptes bien ruiner l’existence de ton prochain
chacun pour toi tu délies ta langue
tu délires jusqu’au premier sang première larme
et tout se calme.
La nuit porte conseille tu affutes tes armes
tu réveilles l’adversaire tu peux le dire
tu harcèles tu en es fière la calomnie c’est ton plaisir.
Les ennuis tu les inventes avec des coupables
châtier c’est ton plus beau loisir à sens unique.
Tu t’érodes hélas avec l’âge
les coups vont sous la ceinture
le niveau de malhonnêteté s’affaisse
tu perds plus vite tes arguments
et ton adversaire lui ne t’attend pas
il grandit et son regard est dur
comme tu le lui as appris.
Ton adversaire ne faiblit plus
il se bat pour un rien tout le temps comme tu le lui as appris
à grands coups de bâton dans la gueule
ton adversaire a tout compris à la leçon
il te fait face à toi qui t’essouffles nerveusement
tu veux des ordonnances pour tes mots de crâne
je vais t’en donner moi ton adversaire
comme tu me l’as bien appris
je ne lache pas prise je ne mâche pas mes mots
je touche aux points sensibles
j’insiste je te ridiculise je te malmène
et tu n’as plus rien à dire que de prendre ta tête entre tes mains
tu l’as eu cette fois ton ordonnance pour tes mots de tête.
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