Par pitié soyons raisonnables, n’accordons aux apparences qu’un maigre parti.
Plus on est de fous plus on rit, n’est-il pas un monde où aussi populaire que l’on soit, les désagréments du réel nous assomment par leurs présenptions.
Bon dieu, comme je suis heureux de l’entendre
une réponse d’un S.O.S lancé à l’infini
Comme j’aimerais être laid pour porter l’étendard des amoureux dépourvus, des semblables cerfs désanoblis malgré eux.
Louanges aux âmes heureuses, aux païens et aux ténébreux, que l’enfer soit un mensonge pour ceux qui transgressent, que le paradis soit un songe pour ceux qui crèvent la gueule ouverte dans la rue.
A la lueur de la bougie, j’aimerais dire je t’aime à la femme d’une de mes vies. A l’heure qu’il est, il faut pourtant mentir, et maudire le jour où Dieu est né, dans la tête d’un damné de la terre que les hommes ont oublié.
la destruction belle dame, est une chose terrible. On s’en empare comme d’un manteau au coeur de l’hiver, et puis on regrette parfois, l’esprit éveillé, pourtant tout cela est si vrai.
Parions ensemble sur l’avenir, tout ce qu’il nous reste, à nous autres qui aimons, le coeur ouvert sur la fange, quitte ou double, perdre sera moins dur, de toutes façons que de subire l’actuelle décrépitude.
Et à toi, qui m’entends, je t’aime, non en amant transis, plutôt en sbir, en délicat intendant qui aspire à vivre, plus que jamais, portant l’étendard de la vie ; celle que tant d’autres ont déserté pour l’ennui généralisé.
Profitons de la courte existence pour produire ce que l’humanité a oublié, l’unique profit du désir, amour, ô mon ange, nous voici réunis qui écoutons de la même voix le plaisir d’être pour les autres, et pour l’autre, quelqu’un de vrai et sincère.
est-ce si compliqué d’exister sans paraître ?
Paix aux âmes qui aiment, qu’on les accompagne jusqu’à leur devenir.
Bravo aux irréductibles de l’existence, et belle nuit aux croyants de la vie.
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