Tant que nous sommes là 25012006

Plus rien n’m’attire à la déraison
Il faut croire que je fatigue déjà.
De plus en plus courtes les nuits comme la respiration
je m’essouffle rien que de m’en souvenir
Combien étions-nous encore à y croire
mes amis, où êtes-vous tous partis
Il me tarde de retrouver le goût du vrai
de l’eau, non j’déconne évidemment.

Evidemment j’y ai pas mis le pied que pour tâter de la brûlure et du sang
Les cicatrices sont là pour me le rappeler, je suis mort un jour de juillet
C’est une belle nuit pour se remémorer les passages les plus enjoués
pas le temps de souffrir, je n’aurai pas le temps de tout rattraper
il faut courirVous avez tous eu le temps comme moi de vieillir
Tout cela doit-il nous arrêter ?

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