Variations au-dessus de l’abîme : épilogue 10032006

Run baby, run baby

hors de ma vie

baby run, baby run

si tu savais comme j’en peux plus

tu fuirais

baby run baby run

tu as en face de ton un mort qui se languit de vivre

run baby run

je m’assourdis à survivre

baby run

dans le souvenir de qui j’ai pu être

à ce jour je disparais

baby run

au fin fond de mon être

baby run

il ne me reste que le paraître

baby run

de celui que j’ai été et tu sais que ça ne peut plus durer

je m’enterre, je desserre ceux que j’ai aimé

baby run

de l’autre côté de mon être

baby run

je mourrai avec la pureté

des êtres blessés, avec baudelaire

baby run

la bohème tu te souviens c’était

baby run

la mort à tout pris surtout celle qui

baby run

m’a entrainé à crever à gueule ouverte

baby run

loin de moi puisque ce soir je m’en vais.

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