C’était dimanche et je voulais te voir 02042006

Du coeur, il n’est plus question de faire le deuil.

De la société, nous en parlerons plus tard.

Du quidam, de l’individu errant et méchant

qui par nature est perdu par souci d’être

nous n’en parlerons même pas.

Il est temps de vénérer le soleil

en aztec, en tournesol plus qu’en ver solitaire

les arragements sont possibles

ils ne seront pas condamnés

pourtant, le soleil tombe lui aussi

mais se relève, chaque aube il gémit d’un nouveau souffle.

Il est temps de naître dans la boue

à chaque tour de monde, prendre son élan

et souffrir la nuit, par habitude.

Vivre, un souvenir.

Ravivé chaque matin, on l’appelera espoir.

Rire, une drogue.

Administrée sans censure nuitamment permet la survie

et potenciellement le sommeil.

Boire, nous n’en parlerons pas ici.

Je jouais invariablement le même air

depuis à peu près deux heures

en faisant glisser les doigts sur les cordes d’acier

fixant l’ombre du soleil dégringolant et agonisant

encore, je ne sentais pas le sang

mais le son, oui. Le son de la chair.

La solitude, un poison qui nous contamine.

L’aigreur, un état de fait propice à la débauche.

La perdition, une fausse rumeur de la morale universelle.

La luxure, nous n’en parlerons pas ici.

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