Du coeur, il n’est plus question de faire le deuil.
De la société, nous en parlerons plus tard.
Du quidam, de l’individu errant et méchant
qui par nature est perdu par souci d’être
nous n’en parlerons même pas.
Il est temps de vénérer le soleil
en aztec, en tournesol plus qu’en ver solitaire
les arragements sont possibles
ils ne seront pas condamnés
pourtant, le soleil tombe lui aussi
mais se relève, chaque aube il gémit d’un nouveau souffle.
Il est temps de naître dans la boue
à chaque tour de monde, prendre son élan
et souffrir la nuit, par habitude.
Vivre, un souvenir.
Ravivé chaque matin, on l’appelera espoir.
Rire, une drogue.
Administrée sans censure nuitamment permet la survie
et potenciellement le sommeil.
Boire, nous n’en parlerons pas ici.
Je jouais invariablement le même air
depuis à peu près deux heures
en faisant glisser les doigts sur les cordes d’acier
fixant l’ombre du soleil dégringolant et agonisant
encore, je ne sentais pas le sang
mais le son, oui. Le son de la chair.
La solitude, un poison qui nous contamine.
L’aigreur, un état de fait propice à la débauche.
La perdition, une fausse rumeur de la morale universelle.
La luxure, nous n’en parlerons pas ici.
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