C’était mardi (et je voulais te voir) 11042006

Je n’ai pas mangé aujourd’hui.

L’ivresse m’accorde un soupçon de lucidité.

Qu’on me l’accorde, ma nourriture n’a rien de spirituelle.

J’ai pensé à toi.

Le coeur gros de ses charmes

Un drame sans alternative, il me reste le songe.

D’elle, j’ai fondé un mythe inaltérable.

Toute proche, pourtant lointaine

A mes yeux du moins, je ne sais la saisir

la surprendre, l’envahir de mon regard

il apparaît clairement que je suis soûl mais sain

d’esprit seulement, mon corps, lui m’abandonne

à trop lui en faire subir il succombe

sous le joug de tes mots murmurés au loin à mon oreille.

Je pensais à toi

et n’ai pas daigné prendre un repas

sans doute en prière, somnolant

j’ai subi l’existence un jour de plus

en ton absence.

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