De retour des Caprices de Marianne.
Il faut dire, mademoiselle
que j’éprouve pour vous ce désir indicible
et sans équivoque
ce battement au coeur qui ne trahit pas
J’avoue la trahison que j’eus sitôt jugé
de mes amours précédentes
vous n’égalez pas, plutôt vous surpassez
et mon coeur qui tressaille à vous attendre
dans cette solitude insoutenable
quel désir ardent m’accable de n’être plus près de vous.
Belle demoiselle au coeur désirant, je l’ose espérer du moins
me voici prévenant, affable et transi
comme un damné, je m’accable de n’avoir plus tôt tenté
et tant pis pour le lendemain douloureux
de la sentence que vous aurez avoué me concernant
je vous aime mademoiselle.
A ce point que je saurais à mon tour en mourir
en Celio, en fougueux romantique
atypique personnage somme toute
je comprendrais votre négation
tout comme je l’envisage, vous comprendrez ma disparition.
—
Paix aux âmes qui aiment !
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