Lise 22042006

Lise, tu sais, je t’aime

même ivre mort

nous avons eu des regards

qui ne trompent pas

le corps est inerte je sais

mais à mon sens, l’esprit

raisonne défoncé je t’ai aimé ce soir

dans un regard

Je crève de chaud ici

la fumée m’indispose

tu sais je fume, tu le sais, on fumait ensemble la même clope

et pourtant la vie me malmène je t’aime

Lise, tous les morçeaux de coeur qu’il me reste sont pour toi.

Je ne t’ai pas écrit

ça faisait glauque sur un flyer d’une soirée

passée, ça oui je t’ai aimé

quand nous reverrons-nous ?

A la prochaine cuite, ensemble

j’ai aimé te voir rire, de mes conneries

de mes discussions politique et autres chamailleries

avec l’humanité, toi tu sors du lot puisque je t’ai désiré

dans un regard, des mots échangés, tu étais malade

moi je suis fou, on s’entendra.

Un dernière bière patron

c’est fou c’est la première fois que j’en vois un en boire autant

Faut dire, je suis motivé, et puis tes amis sont mes amis

Qu’est ce que tu bois, tu ne bois pas vite, moi je suis déjà détruit.

Je te quitte sans un aurevoir

je ne sais plus parler.

Aurevoir Lise, je t’ai aimé ce soir

dans ce café.

Au revoir.

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