Joli mois de mai sous le ciel gris-bleu
sortirons-nous un jour de cet hiver à rallonge ?
Note : un platane s’est écrasé sur la voiture de la voisine.
Je répète, un platane s’est écrasé…
L’orage. L’eau désespère, elle feint de s’élever dans les cieux
se laisse emporter par le vent et achève son vol en s’écrasant
sur le carreau poussiéreux de ma fenêtre.
Note : le chat noir de l’auberge se saisit des larmes sur la vitre
sans jamais pourtant intervenir sur la trajectoire descendente.
Je répète…
Chaos. La chance me sourit à mesure que les occasions de réussir
s’envolent. Les études montrent que l’étudiant est blasé.
Sans le mémoire, l’année ne sera pas validée. Il faut croire encore
les yeux fermés en ce néant pragmatique de quatre-vingt dix pages.
Note : une armée de paperasse marche sur mon avenir.
Bientôt, il faudra s’attendre au pire, mais avant :
deux semaines de job d’été dans les Alpes.
Aurevoir.
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