Au septième coup de barre à mine
je décidai un peu malgré moi de lâcher prise
mes mains ne serraient plus que le vide
et les muscles de mes bras firent grève
sans préavis.
Au septième coup de barre à mine
elle cracha sur mon visage une liqueur mousseuse
qui vint se mêler à la fontaine rougeâtre de mes arcades
elle sourit je crois, ou grimaçait-elle ?
Au septième coup de barre à mine
nous envisageâmes de ne plus entretenir notre commun souvenir
à l’heure où nos voies sentimentales divergeaient pour de bon
je fus triste – elle aussi je crois.
Elle n’avait plus d’emprise sur mon existence
son coeur souffrait et le mien était guéri.
Je fus convaincu alors, non sans un râle de souffrance
que nous n’eûmes d’autre relation que celle-ci
qu’au cours d’un bref idylle appartenant au passé.
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